27 août 2013

Savon à barbe maison - Coco/Acide stéarique

Envie d'une belle mousse protectrice et persistante faite maison ?

Les barbus bios n'ont pas de bol. Il n'existe pas beaucoup de produits de rasage propres et performants. J'ai utilisé avec plaisir les savons du Bon berger, pour moi, les meilleurs savons naturels à petits prix : la mousse est belle, monte convenablement, mais elle manque de glisse et je ne trouve pas la protection idéale. Bien sûr il y a les Martin de Candre, dont la qualité n'est plus à prouver, mais qui se paye...

Habitué à savonner à la soude j'ai cherché en vain des recettes simples et accessibles avec petit budget. Rien. Jusqu'à découvrir un fil passionnant sur le forum Coupe Chou Club. Oubliez la soude, la clé est dans... la potasse !

Ce savon tout simple est réalisé à base de coco et d'acide stéarique. Du sel est ajouté à la solution de soude afin de le durcir. Il reste tout de même tendre un fois curé. La mousse monte rapidement et dure longtemps. Le rasoir glisse agréablement grâce à la glycérine ajouté à la trace.

Ingrédients :

  • 54% de acide stéarique
  • 46% d'huile de coco
  • pourcentage d'eau par rapport aux huiles : 42,3 %
  • pourcentage de sel par rapport aux huiles : 1 %
  • potasse à calculer
À la trace (10%) :
  • 2 % de glycérine
  • 4 % d'huile de coco
  • 4 % d'huile d'amande douce (ou autre chose)
    L'acide stéarique a son point de fusion entre 55 et 65 °C, ainsi la fonte complète est longue à venir, et il aura tendance à durcir de nouveau rapidement en refroidissant. La trace arrive très vite, préparez votre moule et vos ajouts dès le départ.

    Le coût de revient :

    En plus d'avoir la satisfaction de faire soi-même son savon à barbe, celui-ci ne coûte rien et dure des mois.

    Pour 100 g d'huile soit 150 g de savon :
    Acide stéarique : 10 €/kg soit 0,54€
    Huile de coco (Végétaline) : 5,12 €/kg soit 0,26 €
    Glycérine : 10,77 €/kg soit 0,02 €
    Huile d'amande douce (rayon puériculture) : 60 €/kg soit 0,24 €
    Eau déminéralisée : 1,49 €/kg soit 0,06 €
    Potasse: 20,70 €/kg soit 0,47 €
    Sel : 0.01 €

    Total : 1,60 €

    Coulé dans pot de 150 ml en aluminium.
    La mousse obtenue.

    20 août 2013

    Levain naturel

    Après avoir été séduit par l'échange de "bons procédés" qu'apporte un élevage de grains de kéfir de fruits, j'ai eu envie de faire naître du levain. Cultiver son levain c'est l'occasion de profiter de bons pains bio à bas coût et de partager sa cuisine avec un nouveau colocataire qui sent bon le pain chaud.

    Pain au levain 100% T65.


    Faire naître son levain

    En soit, faire naître un levain n'est pas compliqué, mais on ne gagne pas à tous les coups. Parfois, rien ne naît, parfois cela meurt... Mais parfois c'est la bonne ! Pour moi, ce fût la troisième.
    Le levain se développe dans un mélange de farine et d'eau. Du premier geste au jour où il est utilisable pour être boulangé, il va s'écouler une dizaine de jours. Heureusement, une fois né et fortifié, il sera disponible de suite pour les prochaines utilisations (moyennant un repas copieux avant d'aller bosser, et oui, échange de "bons procédés !).

    Il existe de multiples techniques pour bâtir un levain, pour ma part, j'ai choisi la plus économique.

    Le premier jour, dans un bocal en verre, mélanger jusqu'à obtenir une pâte bien homogène :
    • 1 demi cuillère à café de miel liquide (un bon booster, mais facultatif. J'avais envie de mettre toute les chances de mon coté),
    • 50 gr de farine de seigle (je la trouve plus propice au démarrage d'un nouveau levain),
    • 50 gr d'eau.
    Le levain au premier jour forme une pâte compacte.

    Le laisser 2-3 jours dans son bocal dans la cuisine, à l'abri de l'agitation et des courant d'air, avec le couvercle juste posé. Au fil du temps, la pâte va se détendre, des bulles vont apparaître sur les parois du bocal et la mixture va dégager une odeur de yaourt vinaigré pas désagréable.

    Au bout de 48 h la pâte s'est détendue.

    Des bulles sont apparues, signe que la fermentation a commencé.

    Le troisième jour (ou plus), c'est l'heure du premier rafraîchit (action de nourrir le levain). Lui donner :
    • 50 gr de farine T65 (plus besoin de farine de seigle, la T65 est suffisante désormais),
    • 50 gr d'eau.
    La pâte est plus liquide cette fois, comme une pâte à crêpes épaisse. Le relaisser 2-3 jours au calme.

    Passé ce nouveau délai, il doit avoir monté légèrement dans son bocal, commencer à sentir bon la pomme fermentée et être bien bulleux. Si c'est le cas, c'est le moment de le nommer !

    Au bout de 96 h.

    Le cinquième jour (ou plus), on commence le "gavage". Le but est de fortifier le jeune levain. Jusqu'à ce qu'il monte voir triple de volume 8 à 12 h après son repas, il sera nourri tous les jours. Pour ne pas à avoir à nourrir des kilos et des kilos de levain, j'en conserve seulement 50 gr et lui donne :
    • 50 gr de T65,
    • 30 gr d'eau.
    Au bout de quelques jours de "gavage", lorsque il double (voir plus) de volume à chaque fois dans les 12 h après son repas, il est assez fort pour être boulangé.

    Un levain actif va gonflé jusqu'à doubler voir tripler de volume (prévoir le contenant en conséquence), puis au bout d'environ 12 h, va retomber comme un soufflé. Ne pas attendre que le levain double de volume ou faire son pain après le début de la "descente" est voué à l'échec. Je parle par expérience...


    Placer un repère juste après le repas du levain au Velleda ou à l'aide d'un élastique pour contrôler la pousse.

    Les autres techniques

    La méthode décrite ci-dessus, est la plus "low-cost" que j'ai trouvé. Certains choisissent de le nourrir tous les jours dès le début, puis toutes les 12 h ensuite.

    Les trucs qui n'ont pas marché

    L'eau du robinet : je donne d'ordinaire de l'eau bouillie à la bouilloire électrique puis refroidie au levain. Mon seul essai à l'eau du robinet a achevé un levain qui avait pourtant quadruplé de volume dans la journée. Ainsi, ne pas recommander l'eau du robinet, comme dans la plupart des articles parlant du levain, n'est pas un chipotage.

    L'eau de trempage des grains de Kéfir ou le Kéfir : il est dit sur le net que remplacer l'eau par de l'eau de trempage de frigo des grains ou du Kéfir, forme un levain opérationnel en 24 h. Malheureusement, je n'ai pus produire que des levain mollasson et des pains raplaplas...

    La farine : j'ai observé de meilleurs résultats au démarrage avec de la farine de seigle, comparée à une farine de blé complète. Si le levain est un peu long à monter ou qu'il ne double pas, un repas à base de farine de seigle devrait le requinquer.

    Liens (très) utiles

    2 avr. 2013

    Faire ses tampons à savon

    Ayant envie d'autre chose que les l'éternels "100% Naturel" ou "Fait avec amour", j'ai tenté de faire moi-même des tampons à savon.

    Je n'avais à disposition au moment du démoulage que des limes et du Médium de mauvais qualité imprimé avec un motif bois provenant de l'arrière d'un meuble.
    1er essai avec un savon fraîchement démoulé.
    Malheureusement le savon était trop mou et il a collé au bois.
    Mais l'idée est là ! 
    Par la suite, j'ai peaufiné la technique. Pour faire un tampon il faut :
    • un morceau de bois de 4cm de coté pour faire la base du tampon.
    • du Médium (MDF) de 3mm d'épaisseur (j'aurais préféré du contre-plaqué de 2mm mais je n'en ai pas trouvé) : 2,20€ la plaque de 40cm x 80cm, de quoi faire un bon nombre de tampons.
    • une scie à chantourner, manuelle dans mon cas, mais le top est une électrique qui permet la fabrication de motifs plus fins.
    • de la Super-glue.
    • une punaise ou du papier carbone pour reporter le dessin sur le Médium.



    3 mars 2013

    Kéfir de fruits (ou d'eau)

    Pas assez d'espace pour un chien ? Les chats sont trop solitaires ? Les poissons rouges ne vivent pas assez vieux ? Le kéfir est l'animal de compagnie idéal, il ne tient pas de place, vit en communauté et se multiplie à l'infini ! Il n'apporte pas les pantoufles, n'est pas très câlin, mais s'il est bien installé et nourri, produit chaque jour un délicieux breuvage plein de vertus et se développe rapidement.

    Le kéfir qu'est-ce que c'est ?

    C'est une boisson issue du labeur des grains de kéfir, qui sont des agrégats composés de levures et de bactéries, formant des grains translucides semblables à du gros sel, mais souples.

    Grains de kéfir de fruits
    Grains de kéfir de fruits

    Où trouver des grains de kéfir ?

    Les grains de kéfir se multiplient très vite, ainsi, au lieu de les jeter, mieux vaut les donner, c'est en quelque sorte une tradition. Pour cela, munissez-vous d'un petit pot en verre ou en plastique et rendez-vous chez votre donateur rencontré pourquoi pas sur un forum, un blog, le Bon Coin ou le bouche-à-oreille.
    Les grains supportent également très bien d'être envoyés par la poste :
    • frais : emballés dans un sachet étanche recouverts de papier bulles, ils résisteront facilement à 2 à 4 jours de voyage. À leur arrivée, pas de panique s'ils sont un peu grognons, laissez leur le temps de reprendre leurs esprits, ils se mettront à l'ouvrage dès le lendemain.
    • déshydratés ou séchés : le plus simple, mais ils devront subir une cure de réhydratation à l'arrivée, qui prend 3 à 4 jours.
    Personnellement j'ai trouvé les miens sur Ebay, pour le prix d'un envoi lettre 50g, j'ai reçu des grains frais prêts à l'emploi en pleine santé. Ne dépensez pas des fortunes pour acheter des grains, cela n'a rien de rare et ne coûte rien !

    Mes grains arrivent demain, de quoi ai-je besoin ?

    Pour 1 litre de kéfir :
    • un bocal en verre de 1.5 litre (pour faire 1 litre de kéfir) ou plus avec un grande ouverture. De type bocal de conserve, carafe ou bocal à spaghetti par exemple.
    • 50g de grains de kéfir. C'est une quantité de base, elle varie bien sûr en fonction des goûts selon que l'on aime le kéfir jeune ou plus acide, en fonction de la température, de la luminosité, etc. Avec l'expérience on apprend à doser ses grains.
    • 8-10 carrés de sucre. Je mets 8 carrés de sucre roux, la quantité est à adapter également selon les goûts, faites des tests.
    • 2 figues sèches. C'est encore la recette de base, mais rien n'empêche de varier les plaisirs avec d'autres fruits, le net regorge de recettes.
    • 1 demi citron.
    • une passoire en nylon.
    • un filtre à café permanent.
    • une bouteille de limonade à l'ancienne par exemple, pour recueillir le kéfir frais.
    • une compresse et un élastique pour que la poussière et les incestes n'entrent pas dans le bocal.
    Dans la mesure du possible, manipuler les grains avec du matériel et les mains propres. Diluez totalement le sucre dans l'eau. Versez les grains dans l'eau sucrée, ajoutez les figues, le citron et fermer le pot avec la compresse et l'élastique. Il ne reste qu'à placer le bocal dans un endroit tranquille, à l'abri de la lumière et du froid.

    Kéfir prêt à être filtré
    Kéfir prêt à être filtré

    24 heures plus tard, la boisson est prête, filtrez le tout, rincez les grains à l'eau froide sans les secouer dans tous les sens et relancez un nouveau cru.


    Au secours ça marche pas !?

    - J'ai reçu mes grains hier et 24 heures plus tard ça n'a que le goût d'eau sucrée.
    - Ils viennent d'arriver dans leur nouvelle maison après quelques jours de voyage. Comme ce sont des êtres vivants, il leur faut un temps d’acclimatation. Tout va bien, vos grains ne sont pas morts, ils se remettent de leurs émotions. Jetez la boisson si elle ne vous convient pas et relancez le processus. Demain votre kéfir sera délicieux.

    - Mes figues ne remontent pas à la surface.
    - On dit effectivement que c'est quand les fruits remontent que le kéfir est prêt. Mais cela dépend de la température, de la quantité de grains, du poids des figues, etc. Si votre boisson a le goût souhaité, c'est le principal.

    - Mes grains sont pleins de pépins de figues.
    - Ça n'a rien de gênant et ne contrarie pas leur développement.

    - Mes grains sont devenus jaunes/marrons.
    - Là encore rien de méchant, c'est le sucre roux, passez à du sucre blanc classique et ils redeviendront translucides.

    13 mai 2012

    Caisse de semis anti-limaces

    Pour protéger les jeunes plans sous le châssis, il suffit d'orner le contour d'une caisse où seront entreposer les godets ou les boites de semis.

    Percer deux trous au compas assez
    régulièrement sur le rebord de la caisse.
    Y enfiler du fil de cuivre fin.
    Adapter du gros fil de cuivre sur le rebord de la caisse en
    prenant soin  de ne pas laisser d'espace afin que les petits
    escargots ne puissent passer dessous.

    Les plants peuvent désormais dormir tranquille.